La grande finale des Championnats d’Afrique Séniors Individuels au Caire, en Égypte, s’est déroulée avec une série de victoires historiques, le Nigérian Anuoluwapo Juwon Opeyori et la Mauricienne Kate Foo Kune s’étant imposés respectivement dans les catégories hommes et femmes en simple.
Anuoluwapo Juwon Opeyori a inscrit son nom dans les annales du badminton en remportant son troisième titre consécutif en Simple Hommes – un exploit qui n’a d’égal que son talent et sa détermination sans faille sur le terrain. Dans une confrontation épique avec Georges Julien Paul, de l’île Maurice, la finale s’est avérée être le match le plus long et le plus passionnant de la journée. Opeyori s’est finalement imposé sur le score de 23-21, 11-21, 21-16, soulignant ainsi sa domination sur le badminton africain.
Le chemin d’Opeyori vers la victoire a été pavé de défis, à commencer par un quart de finale contre l’Égyptien Ahmed Salah. Malgré l’expérience de Salah, Opeyori s’est imposé en deux sets, ouvrant la voie à une demi-finale passionnante contre son coéquipier Victor Ikechukwu. Dans un match très disputé, Opeyori a fait preuve de résilience et a remporté une victoire à l’arraché.
De l’autre côté du tableau, Julien Paul a traversé stratégiquement les demi-finales contre l’Égyptien Adham Hatem El Gamal, faisant preuve de précision et de qualité dans ses frappes pour s’assurer une victoire en deux jeux directs. Cependant, en finale, c’est Anuoluwapo Juwon Opeyori qui a triomphé, confirmant sa place de force dominante dans le badminton en Simple Hommes.
Dans la catégorie du Simple Dames, Kate Foo Kune a marqué son retour triomphal en remportant son cinquième titre après avoir été battue par la tête de série et championne en titre, l’Ougandaise Fadilah Shamika Mohamed Rafi. En quart de finale, Foo Kune a affronté l’Égyptienne Rahma Mohamed Saad Eladawy et a remporté une victoire convaincante en deux jeux. En demi-finale, la Sud-Africaine Johanita Scholtz s’est imposée sur le score de 22-20, 21-19.
Après sa remarquable victoire, Kate Foo Kune a exprimé sa joie et sa confiance en déclarant : « C’est formidable de revenir, surtout après ma performance de l’année dernière dans l’épreuve individuelle. Je suis convaincue d’être sur la bonne voie, et maintenant tous les regards seront tournés vers le Ghana, car c’est très important pour tous ceux qui veulent se qualifier pour Paris 2024. »
Dans la finale du Double Hommes, Koceila Mammeri et Sabri Medel ont fait preuve d’une domination sans faille en s’imposant face aux Nigérians Nusa Momoh et Godwin Olofua en seulement 26 minutes. Les Algériens ont remporté le titre sur les scores de 21-12 et 21-8, mettant en évidence leur coordination et leur habileté exceptionnelles.
Pour parvenir au titre, Nusa Momoh et Godwin Olofua ont dû affronter en demi-finale l’impressionnante paire Mauricienne composée de Tejraj Pultoo et Melvin Appiah. De l’autre côté, Mammeri et Medel ont affronté le redoutable duo Mauricien de Khemtish Nundah et Lucas Douce, qu’ils ont surmonté pour atteindre la finale.
La victoire de Mammeri dans le Double Hommes a marqué son quatrième titre en Double, ajoutant à son remarquable palmarès en Double Hommes et en Double Mixte. Les deux victoires de la dernière journée au Caire ont permis à Koceila Mammeri d’obtenir une douzaine de titres au total, soulignant ses prouesses exceptionnelles dans ce sport.
Le titre du Double Dames a été défendu avec succès par la paire de têtes de série Amy Ackerman et Deidre Laurens. Les championnes de l’année dernière ont démontré leurs prouesses en s’imposant face aux Ougandaises Husina Kobugabe et Gladys Mbabazi sur le score de 21-11, 21-15.
Alors que le Championnat d’Afrique Individuel s’est achevé, les projecteurs se tournent désormais vers le Challenge International de l’Ouganda 2024, qui débutera le 21 Février au Stade de Lugogo. Les amateurs de badminton sont encouragés à suivre les matchs en direct sur la chaîne YouTube et la page Facebook officielle, car le championnat a sans aucun doute préparé le terrain pour d’autres actions de badminton palpitantes dans les tournois à venir. Les performances observées au Caire laisseront certainement un impact durable sur le paysage du badminton africain.